Partir...

Comme promis, je reprends du service sur ces pages...

Voila quelques semaines, pour ne pas dire quelques mois, que je guettais la sortie de ce film, où tout semblait être réuni pour me plaire... Kristin Scott Thomas et Yvan Attal, le thème de la passion amoureuse et du fameux trio (l'époux, l'épouse et l'amant) et une bande annonce qui, une fois n'est pas coutume, ne remplissait que son rôle (comprenez : ne devenait pas un résumé du film)...

Tout semblait réuni, et c'est bien là la différence majeure... A aucun moment, je ne me suis sentie envahie par cette passion entre Suzanne et Ivan (Sergi Lopez)... La sauce ne prend tout simplement pas dans ce film...
Les deux étoiles vues ce matin sur Allociné m'avaient surprise, mais pas découragée... Je restais incrédule devant ce faible score face à l'impression qu'avait faite sur moi la bande annonce... A la sortie de ce film, je me demande simplement d'où vient cette seconde étoile ??? La première, je le sais : le jeu des acteurs et les quelques beaux plans, mais la seconde ????

Une bande annonce certes très bien, qui nous faisait bien sentir le noeud de l'histoire... Malheureusement, ajoutée aux premières images du film, elle ne nous laissait plus aucun doute sur l'issue de la romance... Dommage...

Des scènes d'amour entre Suzanne et Ivan, passionnées, certes, un peu trop tôt dans le film, peut-être, un peu trop crues, sans doute, un peu "trop" tout court, finalement ? En tout cas, dès le début, Suzanne et Ivan ne nous emmènent pas avec eux... Le spectateur est à peine confortablement assis qu'il est placé dans une situation de voyeur asez désagréable...

Une passion entre 2 êtres, une passion qui leur fait tout oublier, mais notre monde moderne et ses dures lois vient se rappeler à eux... C'est que vivre d'amour et d'eau fraîche n'est guère plus qu'un idéal dans notre société... Et de voir Suzanne errer pour tenter de revendre sa montre et payer l'essence, l'essence pour partir, pour s'évader, avec cette famille recomposée...

Partir... Un titre qui prend différente tonalités au cours du film... de l'instant volé au départ affolé, en passant par son corollaire, quitter ou tout quitter...

Oui tout y était, et l'on ne peut reprocher quoi que ce soit aux acteurs, qui jouent tous très bien, quels que soient leurs rôles (tant Yvan Attal en mari possesseur que Kristin Scott Thomas se redécouvrant vivante), de très beaux plans malgré tout sur les scènes passionnelles entre Kristin Scott Thomas et Sergi Lopez, mais décidément, ce film ne me laissera pas un souvenir impérissable...

Coraline

Les parents de Coraline viennent d'emménager dans une nouvelle maison et, plongés dans l'écriture de leur livre, n'ont guère de temps à lui consacrer... La nuit tombée, Coraline découvre un curieux passage qui la mène dans un monde parallèle, où son autre mère et son autre père se montrent tout à fait disponibles... De plus en plus attirée par ce monde, Coraline va bientôt se rendre compte que tout n'y est pas aussi idyllique que ce qu'elle pensait...

Un dessin animé très sympathique, à ne pas aller voir avec de trop jeunes enfants je pense (sous peine de cauchemars...)
Le générique inaugural est tout simplement magnifique et vous ne verrez plus jamais la Naissance de Vénus de Botticelli de la même manière !!!!

Sunshine Cleaning

Rose, mère célibataire, gagne sa vie en faisant les ménages... Le jour où son fils est renvoyé de l'école, elle doit trouver les fonds nécessaires pour l'inscrire dans une école privée, et choisit alors de se reconvertir dans le nettoyage de scènes de crime...
Une petite comédie sans grandes prétentions mais néanmoins fort sympathique... Une petite famille dont nous découvrons les souffrances et la manière qu'a chacun d'y faire face...

Albuquerque power !! (private joke...)

Je vais te manquer

Un aéroport, des avions, entre départs et arrivées, entre nouveaux départs et fin du voyage, différents destins s'entremêlent dans ce film... Bien servi par les différents acteurs, il manque tout de même un petit quelque chose à ce film pour en faire davantage qu'un moment plaisant...

L'exécrable personnage joué par Pierre Arditi vaut assurément le détour par contre...

Quelque chose à te dire

Puisque je tourne en rond depuis 2 heures environ, cherchant sans succès à gagner le monde de Morphée, j'en profite pour rattraper mon retard...

Ce film tourne autour des 5 membres de la famille Celliers, entre lesquels les relations ne sont pas toujours simples, et ne vont pas forcément aller en s'améliorant...

Un moment sympathique, mais pas inoubliable... Le film est principalement servi par les personnages de Mathilde Seigner et de Charlotte Rampling et par le jeu de tous les acteurs...

Looking for Eric

Eric Bishop, postier de son état, traverse une phase difficile... Ses beaux-fils lui mènent la vie dure... entre l'un qui passe davantage de temps dans sa chambre avec ses amis qu'au bahut, et l'autre de plus en plus prisonnier d'une vie de gang, il va lui falloir beaucoup de courage pour affronter ces deux jeunes hommes et les ramener dans le droit chemin... En même temps qu'il y regagnera l'estime de lui-même sans doute...
Pourtant entouré de nombreux collègues qui font leur maximum pour l'aider, c'est à un poster de son idole - Eric Cantona - qu'Eric choisit de se confier... Et ce, jusqu'au jour où l'ancien joueur du Manchester United se trouve face à lui dans sa chambre... A partir de ce moment, les choses vont changer... (et comment pouvait-il en être autrement lorsque l'on a Eric Cantona, who's not a man, but Cantona) comme coach et psy perso ????)

Un très beau film là encore... Une belle fresque sur l'amitié, la confiance en soi et envers ses plus proches amis... et des répliques cultes... Outre le "I'm not a man, I am Cantona", "Celui qui ne lance pas les dés ne risque pas de faire un double six", et tant d'autres encore...

Pour ceux qui hésiteraient à aller le voir parce que c'est Cantona, ou parce que ça parle de foot, mauvaises excuses ! Cantona est très bon, il est à mourir de rire dans l'alternance de l'anglais et du français ; et le foot ne prend que peu de place... Juste le temps qu'Eric Bishop comprenne que la plus belle action de son héros n'est pas une conclusion, mais une passe...

Attention, quelques scènes un tio peu violentes quand meme !

Je l'aimais

La majeure partie des formalités de fin d'année étant passée et étant de nouveau à plein temps sur Paris, je vais tenter de reprendre du service sur ces pages...

Pour commencer un petit commentaire sur "Je l'aimais".... Chloé est chez ses beaux-parents, Pierre et Suzanne... en larmes... Son mari vient de la quitter pour une autre femme... Pierre l'emmène, elle et ses deux filles, dans leur chalet de montagne pour aller se reposer quelques jours... Au cours de ce séjour, Pierre va lui faire part de l'insoutenable secret qui le hante depuis 20 ans... Et Chloé de découvrir son beau-père sous un jour totalement différent...

Plusieurs raisons m'avaient amenée à aller voir ce film... La réalisatrice, dont j'avais déjà aimé les films précédents, et les acteurs principaux, Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze... pi j'avais lu, et aimé, la nouvelle d'Anna Gavalda du même nom... Pari risqué tout de même, puisque, comme beaucoup, je suis souvent déçue des adaptations cinématographiques de romans, trouvant généralement que l'histoire y perd beaucoup de sa saveur...
Ici, il n'en est rien... Pour autant que je me souvienne de la nouvelle d'Anna Gavalda, Zabou Breitman semble y avoir été assez fidèle... Acteurs et réalisatrice ont réussi l'incoyable de challenge de magnifier la nouvelle... Il existe une véritable alchimie entre Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze, qui ne nous fait que mieux ressentir la passion de Pierre et de Mathilde.. Au jeu s'ajoute la manière de filmer de Zabou Breitman, qui vient véritablement caresser les perosnnages, et nous faire ressentir la tendresse qui règne entre les deux... Les couleurs sont chaudes, magnifiques...

Quant à l'histoire elle-même, elle n'est naturellement pas très gaie... Anna Gavalda et Zabou Breitman abordent le thème de l'Amour d'une autre et la manière dont chacun parvient à le vivre, à l'assumer ; la double vie n'étant souvent qu'une solution temporaire...

Juste un petit regret... J'ai eu un petit peu de mal à accrocher au jeu de l'actrice qui incarne Chloé...

En attendant d'avoir davantage le temps de rédiger quelques billets :

- Tulpan : je ne m'attendais pas vraiment à ça... Photo magnifique... Mais histoire sans grands rebondissements... On suit le personnage principal dans ses activités quotidiennes dans la steppe...

- Duplicity : petite histoire d'amour sur fond d'espionnage et de duperie... Tout à fait sympathique... (en plus, y'en a pour tous les goûts : Clive Owen et Julia Roberts !...)

- Boy-A : très beau film, mais pas très gai...

- Last Chance for Love : sympathique film romantique...

- Un mariage de rêve : contrairement à ce que l'affiche laisse croire, ce film est absolument génial, les dialogues entre Kristin Scott Thomas et Jessica Biel excellents, et encore plus lorsque Colin Firth s'en mêle !! A voir !

- Coco avant Chanel : un très bon film également... Audrey Tautou y prend enfin de l'ampleur et ne fait plus "petite chose fragile"... Benoit Poelvoorde très bon également (comme d'habitude..)

- Good Morning England : Sur les radios pirates diffusant du rock 24h sur 24 en 1966... Très très bien... Une ambiance tout à fait sympathique, une belle solidarité, ça fait chaud au coeur finalement !

Watchmen

J'y suis allée, j'ai vu, j'ai été vaincue...

L'autodérision et le troisième degré auquel il faut au moins prendre ce film n'auront pas suffit à faire passer les "quelques" scènes violentes du film (interdit aux moins de 12 ans seulement, j'trouve ça un peu just perso...)... C'est qu'jsuis une âme sensible moi des fois... hihi...


Par contre, si quelqu'un peut m'indiquer quel est cet acteur qui s'adresse au Dr Manhattan lors de son passage à la télé, cela me rendrait un sacré service.. je suis persuadée de l'avir déjà vu quelque part (je le vois même avec un imper beige, une moustache, des lunettes et un chapeau marron), mais pas moyen de retrouver dans quel film (ou alors avec qui je confonds ?)... Bref... merci pour vos propositions !!!

Le Code a changé

Un petit film qui tombait à point pour me vider la tête après une journée à me creuser la tête sur mon plan de mémoire et comment que je vais réussir à mettre autant d'éléments dans si peu de parties, avec si possible une unité d'ensemble et des liens logiques...

Autour de la table plusieurs personnages s'installent... Sous des apparences consensuelles d'un "je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît", chacun dissimule liaisons, amertumes, chagrins... On retrouve les mêmes - en tout cas la maîtresse de maison essaie de réunir la même tablée -... Mais sont-ce vraiment les mêmes personnes qui vont se revoir ?

Une petite comédie sympathique, avec des répliques parfois bien crues, et des acteurs qui semblent bien s'amuser... Un bon moment de détente...

Harvey Milk

Dans ce film, Gus Van Sant retrace le combat mené par Harvey Milk dans les années 1970 à San Francisco pour la reconnaissance des droits des homosexuels... Ce faisant, il s'arrête sur les rencontres déterminantes de sa vie (Scott Smith et Cleve Jones notamment)... On découvre aussi les relations, plutôt complexes et ambigues (?) d'Harvey Milk avec Daniel White, autre homme politique exerçant à San Francisco...

Personnellement, je n'avais jamais entendu parler d'Harvey Milk ni de son combat... Je ressors de cette séance fortement impressionnée par le courage de cet homme, dont il nous arrive de partager les craintes au cours du film (sans doute grâce à la mise en scène d'un Gus van Sant et au jeu d'un Sean Penn)... Consternée aussi par les images d'archives qui ouvrent le film... Je ne savais pas non plus que la lutte contre la communauté gay avait pu atteindre ces extrémités...

Sean Penn mérite assurément l'oscar qu'il a reçu pour son jeu dans ce film... Jamais faux, et pourtant assumant pleinement ses orientations sexuelles... Un rôle dans lequel il aurait été si facile de déraper et de verser dans un côté "grande folle"...
James Franco et Emile Hirsch sont très bons également...

Un autre film à voir...

Gran Torino

Dans son nouveau film, Clint Eastwood incarne Walt Kowalski, un vieil homme récemment veuf, bourru et raciste... D'autant plus bourru que ses petits-enfants ne respectent pas réellement l'attitude à avoir lors d'un enterrement, et d'autant plus raciste que ce retraité des usines Ford ne reconnait plus son quartier, désormais peuplé de "rats des marais"...

Lorsqu'il met en fuite un gang de Hmong, il devient le héros du quartier, bien malgré lui... Bien malgré lui sans doute aussi, il se lie finalement d'amitié avec ses voisins, prenant sous son aile leur jeune fils, Thao...

Difficile de parler de la beauté de ce film, sans vous en gâcher le plaisir de la découverte... je me bornerai donc à quelques éléments généraux..
Clint Eastwood signe de nouveau un très beau film, où tous les éléments se mettent en place les uns après les autres, en douceur... Et même si cela nous laisse envisager la manière dont tout cela va se terminer, cela ne gâche en rien le plaisir...
Comme souvent, tout est dit en "non-dits" et Clint nous impose de nouveau son charisme qui crève l'écran... Sa morale aussi... Mais puisqu'universelle et non déclamée par une vilaine voix-off (à la manière d'une remake de "La guerre des Mondes" avec un certain Tom Cruise, datant de quelques années maintenant), et bien ma foi, pourquoi pas ???

Un film à voir assurément...

Bellamy

L'une des sorties de ce début d'année que j'attendais avec impatience : Gamblin, Depardieu et Cornillac... Séduisant comme casting non ???

Gamblin se suffisant déjà à lui-même, si en plus on lui ajoute deux acteurs que j'aime bien, je ne vois vraiment pas pourquoi je ne serai pas allée voir ce film... Film qui d'ailleurs ne m'a pas déçue quant au jeu de ces trois là... Gamblin est tout simplement magnifique !!! (vous en doutiez ???)... Ok, j'argumente un peu : je trouve qu'il est entre théâtre et cinéma, et, si je n'aime pas trop le théâtre au cinéma (voir la critique de "Musée haut musée bas" si mes souvenirs sont exacts, autant là, le charme opère...)... Depardieu est également très bon, et Cornillac excellent en mec à la dérive...

Quant au film lui-même, là encore, un soupçon de rythme en plus n'aurait pas été vain... mais bon... on ne peut pas toujours tout avoir...
En revanche, le doute qui plane tout au long du film, par les jeux de symétries entre les répliques notamment, est assez agréable... C'est bien aussi des fois de ne pas devoir manger tout cru ce que l'on nous donne à voir à l'écran, mais de s'imaginer certaines relations, certains évènements...

Espions

Vu il y a quelques temps déjà, mais pas vraiment eu le temps depuis de laisser un petit commentaire ici...

Dans un aéroport, Vincent (Guillaume Canet) et Gérard s'occupent des valises avant leur embarquement en soute et profitent de ces quelques instants pour décharger les propriétaires de ces dernières du superflu... Jusque là tout va (presque) bien, mais, lorsque Gérard se parfume à l'aide d'un flacon pris dans une valise de diplomate, les choses se compliquent pour Vincent, qui va devoir quitter son petit train-train quotidien, et cela, fisca-fisca !!! Le voici forcé de collaborer avec les services secrets français et anglais, et parachuté à Londres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...

Dans l'ensemble, bien sûr, c'est un bon film (ben ouais, y'a Guillaume Canet, alors ça pouvait pas être mauvais !!!! Comment ça y'a de la fanne de base dans l'air ????), mais avec un soupçon de rythme en plus, ça n'en aurait été que meilleur... et peut-être avec un peumoins d'insolence et d'intrépidité dans le personnage de Vincent (???), qui pour un quidam embarqué subitement dans toute cette affaire se débrouille parfois trop bien...

LOL (Laughing Out Loud)

Ce soir, j'avais juste envie de voir un film léger... Parmi les différents films à l'affiche répondant à ce critère, mon choix s'est porté sur LOL... (c'était le seul qui commençait à l'heure à laquelle je suis arrivée au cinéma, et je n'avais pas envie d'attendre 3 plombes toutes seule aux Halles... Voila...)

Dans LOL, il est "simplement" question des relations d'ados avec leurs parents, des ados entre eux... ce qui donne lieu à quelques scènes assez comiques, mêmes si certaines sonnent un peu trop "clichés" quand même...

Un film qu'on peut louper bien sûr, mais qui ne se défend pas trop mal dans sa catégorie de comédie romantique et légère...

The Rocky Horror Picture Show

J'ai découvert le film l'an dernier... Après leur mariage, Janet et Brad souhaitent se rendre chez le Docteur Scott... Mais leur voiture tombe en panne et ils trouvent refuge (?) dans un château qui accueille justement une réunion de Transylvaniens... Et nous faisons, en même temps qu'eux, la découverte de Franck, de Rocky ou de Riff Raff...

Samedi, je suis (enfin) allée le voir au Studio Galande, où chaque vendredi et chaque samedi, à 22h10, une troupe est présente lors de la projection...

Pour faire bref, ce qui se passe dans le film, se passe aussi dans la salle, qu'il s'agisse d'un jet de riz après un mariage, d'eau de pluie, ou de moments plus "intimes"... Les Sweet Transvesties, qui animaient cette folle soirée, ont également agrémenté le film de leurs propres blagues, qui, lorsqu'elles étaient audibles, étaient tout aussi sympathiques...

Une expérience à faire, assurément, mais avant d'y aller, mieux vaut avoir vu le film au moins une fois, parce que l'animation dans la salle rend la vision du film difficile...

Le bal des actrices

Je n'ai pas été conquise par le nouveau film de Maïwenn... Mais je crois que ce genre de film, agrémenté de petites chansons, n'est définitivement pas ma tasse de thé... Je n'ai pas vraiment aimé non plus ce côté mi-réalité, mi-fiction... J'aime mieux quand c'est tout l'un ou tout l'autre, na !
Malgré tout, quelques saynètes sympathiques (notamment celles avec Karine Viard)...
Et mon moment préféré : le maquillage de Muriel Robin en clown triste (pour la réalisation du maquillage au fur et à mesure de la chanson...)

Juno

Voici un film que j'avais loupé lors de sa sortie en salle l'an dernier... La rétrospective 2008 de Télérama m'a permis de corriger cette erreur...

Tout commence sur un fauteuil, comme le dit Juno (Ellen Page), et se termine sur un fauteuil... entre temps, il lui aura fallu affronter les regards de ses camarades, chercher le couple idéal pour adopter le "gnome" qu'elle va mettre au monde, et faire face à diverses situations auxquelles une fille de son âge n'est pas forcément préparée...

Juno n'a pas sa langue dans sa poche, une manière de considérer sa maternité bien à elle, et ce, pour le plus grand plaisir du spectateur... une comédie à ne pas louper... Peut-être la chanson finale un peu too much... Mais sinon, parfait... un film qui avait bien raison de figurer dans cette rétrospective...

Louise-Michel

Un matin, des ouvrières picardes découvrent que leur patron, qui leur a pourtant offert la veille de nouvelles blouses, a profité de la nuit pour vider l'usine... C'est alors qu'elles décident de réunir leurs indemnités et d'engager un tueur professionnel pour "buter l'patron"...

Voici pour l'intrigue de départ...

Une chose est sûre, si vous n'êtes pas friand d'humour noir, mieux vaut passer votre chemin... L'attentat du 11 septembre revisité par un ingénieur fou (Benoît Poelvoorde, qui d'autre ?) n'est que moindre mal finalement dans cette succession de saynètes parfois horriiiiiiiiibles...

Personnellement j'ai assez bien aimé... D'abord pour l'interprétation des deux personnages principaux (Yolande Moreau et Bouli Lanners), tous deux impressionnants dans leurs rôles à doubles facettes... (je vous laisse découvrir pourquoi...)... Et puis aussi, parce que ce film m'a malgré tout fait rire... plus à certains moments qu'à d'autres, mon humour noir n'étant certainement pas assez développé sur certains points...

A vous de voir si ce film vous tente.. Mais si c'est le cas, ne tardez plus trop à aller le voir je pense.. Cela fait 5 semaines que ce film est en salles, et je ne sais pas s'il en fera beaucoup plus...

Les noces rebelles

L'action se situe dans l'Amérique des années 1950. Franck (Leonardo DiCaprio) et April (Kate Winslet) se rencontrent lors d'une soirée. La jeune femme est alors charmée par ce que ce jeune homme pourrait devenir... Nous les retrouvons quelques années plus tard en couple marié avec deux enfants, habitant la Revolutionnary Road... Mais leur vie n'a rien de révolutionnaire et si Franck semble s'en contenter, les rêves d'April vont eux de désillusions en désillusions... C'est en retombant sur une photo de Franck à Paris, prétendue ville vivante, qu'April souhaite y faire déménager toute sa petite famille... Ce qui entrainera le couple dans des situations aux antipodes les unes des autres...

Ce film interroge beaucoup sur le couple, notamment sur son usure, les rêves de l'Amérique des années 50, la situation de la femme dans le couple à cette époque...
Beaucoup de questions qui ne font pas de ce film un film très gai... on pourrait d'ailleurs aller jusqu'à assez (voire très ?) pessimiste... Est-ce pour cela que ce fim ne m'a pas enchantée ? Peut-être... Mais j'ai aussi trouvé qu'il était long (et je n'aime pas avoir envie de regarder ma montre au cinéma...)

Quant aux acteurs, il est évident que nous sommes bien loin de Titanic... Tout au moins pour Kate Winslet, dont la maturité est évidente à l'écran, tant physiquement que dans son jeu... Leonardo DiCaprio, par cntre, est redevenu cet éternel adolescent, et son jeu est en dessous de celui de Kate Winslet et de ses propres capacités, déjà démontrées dans d'autres films...

Si la plupart des critiques mettent entre 3 et 4 étoiles à ce film, j'en aurais pour ma part mis 1 ou 2... A vous donc de vous faire votre avis...